Une nouvelle espérance pour MESO DENISE, déplacée de guerre

Madame KAVIRA MESO DENISE, âgée de 59 ans, est une déplacée de guerre qui a fui les exactions des terroristes ADF/NALU dans la contrée de Makoko, au nord-ouest de la zone de santé de Musienene, en territoire de Lubero. Elle a trouvé refuge à Musienene, quartier Kilava, avec son ménage de dix personnes, mais son quotidien était marqué par la précarité et l’incertitude.

Avant l’intervention du PAM et de Caritas, la vie de Madame KAVIRA MESO DENISE était extrêmement difficile.

« En tant que déplacée, je vivais dans la souffrance. Pour nourrir ma famille, je dépendais de l’aide des voisins et d’un petit travail rémunéré à un salaire dérisoire. Je n’étais pas en mesure de couvrir les besoins alimentaires de mon ménage, et j’étais profondément traumatisée par l’état de santé fragile de mes enfants. Nous ne mangions que par hasard, selon ce que nous pouvions obtenir. »

Cette situation était non seulement éprouvante sur le plan physique, mais aussi sur le plan psychologique, car elle voyait ses enfants souffrir sans avoir les moyens d’y remédier. L’arrivée de l’aide alimentaire du PAM et de Caritas a transformé le quotidien de Madame KAVIRA MESO DENISE et de sa famille. Grâce à cette assistance, elle témoigne aujourd’hui d’un soulagement palpable.

« Aujourd’hui, mes besoins alimentaires sont soulagés. La santé de mes enfants s’est améliorée, car je peux leur préparer des repas équilibrés. Nous mangeons désormais trois fois par jour, et je n’ai plus besoin de recourir aux stratégies difficiles de survie. »

Elle vient d’ailleurs de recevoir le kit de la quatrième phase de l’intervention, comprenant : petit pois, farine de maïs, huile végétale et sel. Ces denrées alimentaires lui permettent d’assurer une alimentation plus stable et équilibrée pour toute sa famille.

Malgré cette avancée significative, Denise évoque encore plusieurs difficultés persistantes : Le paiement du loyer, qui reste un défi majeur et le manque d’ustensiles de cuisine, qui limite sa capacité à bien préparer les repas. L’incapacité de payer les frais scolaires pour les enfants en secondaire, compromettant leur avenir.

Le récit de Madame KAVIRA MESO DENISE illustre l’impact positif de l’intervention du PAM via la Caritas Butembo-Beni sur la vie des déplacés. Cependant, elle met également en lumière les défis persistants auxquels ces familles font face.

Grâce à la solidarité et à l’engagement des organisations humanitaires, des milliers de familles comme celle de Madame KAVIRA retrouvent progressivement espoir et stabilité, mais un soutien durable reste indispensable pour leur assurer un avenir meilleur.

Similar Posts

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *