Grâce à l’aide du PAM et Caritas, Ghyslaine prend soin de sa famille

À Musienene, une localité marquée par l’arrivée de nombreux déplacés de la crise M23 et ADF, Ghyslaine Kahamba incarne la résilience et la solidarité. Malgré les difficultés, elle a choisi d’ouvrir les portes de sa maison à ceux qui fuyaient l’insécurité. Aujourd’hui, elle témoigne qu’elle a pu nourrir 3 ménages supplémentaires grâce à l’aide alimentaire apportée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), via la Caritas Butembo-Beni.

A l’accueil des déplacés dans son ménage, elle a connu plusieurs défis à trouver de quoi nourrir toutes les personnes, en partageant les petites ressources disponibles.

« Je suis à ma quatrième phase de réception de cette aide en vivres nous offerte par PAM via la Caritas Butembo-Beni. Et je ne suis pas déplacée, mais j’accueille chez moi des déplacés et je suis à ma quatrième phase de recevoir les déplacés. Les déplacés que j’avais reçus ne sont ici, ils sont tous retournés chez eux » dit-elle.

Grâce au Programme Alimentaire Mondial (PAM) et à son partenariat avec Caritas Butembo-Beni, elle a reçu une assistance en vivres qui lui a permis de nourrir sa famille et ses hôtes.

Un changement tangible dans l’alimentation

Avant cette aide, la famille de Ghyslaine souffrait du manque de farine de maïs, un aliment essentiel pour leur équilibre nutritionnel. Les maigres récoltes locales ne permettaient même pas de couvrir un mois de consommation. La farine de manioc, bien qu’accessible, n’apportait pas assez de force aux enfants.

Avec l’appui du PAM, les repas ont changé. « Désormais, les enfants prennent de la bouillie le matin, du petit pois à midi et de la pâte de maïs avec sauce le soir. L’arrivée de l’huile alimentaire a aussi permis d’améliorer la qualité des repas. Mes enfants et toute ma famille, nous sommes épargnés du risque de malnutrition ».

L’intervention du PAM ne s’est pas arrêtée à la distribution de vivres. Avant chaque remise des vivres aux acteurs affectés, la nutritionniste de Caritas Butembo-Beni organise une démonstration culinaire. Ghyslaine et d’autres personnes présentes au site de distribution apprennent à préparer des repas équilibrés, à mieux utiliser les aliments reçus et à poser leurs questions sur la nutrition. Cette approche participative renforce leurs connaissances et garantit une alimentation plus saine et variée dans chaque ménage bénéficiaire.

« Avant chaque distribution des vivres, la nutritionniste de la Caritas Butembo-Beni organise une séance de démonstration culinaire. Elle nous apprend comment bien préparer les aliments, elle répond à nos préoccupations. S’il s’agit de la pâte, elle pétri et les gens dégustent de cette pâte sur le site de distribution »

Grâce à cette assistance, Ghyslaine et sa famille ne souffrent plus de la faim. Son enfant évolue en bonne santé. Son histoire montre qu’avec une assistance humanitaire adaptée, les familles hôtes peuvent surmonter les défis et offrir une hospitalité aux familles déplacées.

« Nous mangeons à notre faim, ne souffrons plus de la famine. Il y a une augmentation du poids. Car, le matin mes enfants prennent de la bouillie, la journée le petit-pois et le soir de la pâte à base de maïs » raconte Ghyslaine Kahamba.

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